Dimanche 22 février - jour 9 PALMYRE

Carte du Qalamun Carte du Qalamun


Lever du jour sur la Palmeraie ++ |


Arc monumental ++ |


Colonnade ++ |


Théatre ++ |


Tetrapyle ++ |


Temple de Bêl ++ |


Tombeaux ++ |


Musée ++ |

Palmyre

L'oasis de Palmyre, à mi-chemin entre la trouée de Homs et Abou Kemal sur l'Euphrate, est protégée par une échine calcaire qui plisse le désert. Elle est irriguée par une abondante source sulfureuse appelée Efqa.

De l'ancien site de Tadmor, cité dans les textes mésopotamiens du II millénaire avant J.C., les Grecs ont fait une ville véritable, Palmyre.

Palmyre est un bel exemple de cité hellénistique qui cède la place, à l'époque impériale, à une conception à la fois plus souple et plus monumentale de l'urbanisme. On y distingue trois éléments constitutifs :

- une ou des zones monumentales ;

- une zone résidentielle ;

- une grande rue à colonnades qui constitue l'épine dorsale de l'ensemble.

C'est sous Tibère seulement (14 - 37 après J.C.) que Palmyre passe sous l'emprise définitive de Rome. La ville prend un essor considérable grâce aux richesses accumulées par les grands commerçants durant la paix romaine. Le temple de Bêl est construit. Lors de sa visite en 129, l'empereur Hadrien l'érige en "ville libre" ; sa gestion financière ne dépend plus du gouverneur de la province de Syrie mais d'un délégué de l'empereur. La ville est surnommée "Tadmor d'Hadrien". On inaugure la cella du temple dédié à Baal Shamin. La place publique ou agora est reconstruite avec quatre portiques abritant les statues des magistrats, des militaires et des grands caravaniers.

Les tronçons successifs de la grande voie à colonnades sont construits :

- première section de la voie transversale jusqu'au tétrapyle, 550 m, début lIe siècle ;

- deuxième section du tétrapyle jusqu'à l'arc de triomphe, 360m, milieu lIe siècle ;

- troisième section de l'arc de triomphe jusqu'au temple de Bêl, 110 m, vers 200 (inachevée).

En 211, Caracalla (d'origine syrienne) élève Palmyre à la dignité de Colonie Romaine. Au IIIe siècle, malgré le ralentissement du trafic commercial, dû à la politique anti-romaine des Sassanides, Palmyre reste une ville prospère. Le temple de Nabu est élevé.

L'affaiblissement de l'empire romain confère une demi-indépendance à Palmyre. Odeinat "chef de Palmyre", prend le titre de "roi des rois" après une victoire audacieuse sur le Perse Sapor, en 260. Quelque temps plus tard, Odeinat est assassiné en Anatolie. Sa veuve, Zénobie, gouverne alors au nom de son fils Wahballat (Athénodore en grec). Ses généraux lui conquièrent un empire qui s'étend de l'Anatolie à l'Egypte. Mais l'empire de Zénobie est de courte durée (268 - 272), car Aurélien, déclaré Auguste en 270, défait Zénobie après avoir mis le siège devant Palmyre. Les Palmyréniens se révoltent en 273, et l'empereur livre la ville au pillage par mesure répressive. Palmyre ne se relève pas de cet échec.

Un nouveau souffle est donné à l'oasis quand Dioclétien en fait une des villes-chef du limes romain (Ille siècle) et y établit un camp, au nord-ouest de la ville, ainsi qu'un rempart qui est renforcé par Justinien au VIe siècle. Mais déjà, Palmyre est devenue un centre chrétien. Elle envoie un évêque au Concile de Nicée en 325, et compte plusieurs églises.

Bien que la ville soit reléguée dans l'ombre à partir du VIIIe siècle, un château est élevé sur un piton rocheux par l'Emir druze Fakr el-Din.

Aujourd'hui, la source arrose les oliveraies et la palmeraie : Palmyre est redevenue un petit centre commercial actif qui s'industrialise grâce à l'exploitation récente des phosphates de la région.

mise a jour le 21/032009

Cette page et les pages qui suivent contiennent des scripts pour afficher l'entête et les menus. Vous devez donc cliquer sur le bandeau d'acceptation d'accès aux scripts pour tout voir.
|| Accueil| Jour 1 | Jour 2 | Jour 3 | Jour 4 | Jour 5 | Jour 6 | Jour 7 | Jour 8 | Jour 9 | Jour 10| Jour 11| Contacts| | Som. site E.L. |